sábado, dezembro 09, 2006

Ramificações e rastos da nossa tradição


No seu artigo "Moros y cristianos y Los comanches.Dos muestras del teatro hispano en el sudoeste de los Estados Unidos", afirma a autora, Marisa García-Verdugo (Purdue University, Calumet, EUA):
" (...) Las fiestas de Moros y Cristianos en la Península Ibérica, se dividen en tres grupos según las características de las representaciones. Las fiestas del Levante por ejemplo, son fastuosas y multitudinarias. Hay un gran despliegue de color y movimiento. Los bandos hacen embajadas y presentaciones de colectivos específicos, las llamadas filas. El objetivo es reconquistar el castillo. En Andalucía son más modestas, menos ruidosas. Los moros roban la imagen del patrón del pueblo y los cristianos deben rescatarla. Los dos bandos se provocan mutuamente y arengan a sus seguidores. Finalmente los moros se rinden y se convierten. En Aragón los parlamentos entre moros y cristianos son parte de una fiesta que incluye otros elementos folclóricos. La imagen del moro es diferente y presenta matices históricos que incluyen al morisco como parte de la sociedad del Alto Aragón. Según M. Soledad Carrasco Urgoiti, "en Levante y en
Andalucía el moro es ante todo el invasor. En cambio, en el Alto Aragón aunque el motivo histórico sea secundario, parece sobrevivir el recuerdo del morisco subyugado, cuya presencia se sentía como posible causa de perturbación y motivo de constante recelo.(...)"


Por sua vez, em "Algunas observaciones sobre los textos de «Moros y Cristianos» en México y Centroamérica", escreve-se o seguinte:

Las actuales danzas de «Moros y Cristianos» son bailes dramatizados que se representan por los campesinos mestizos en los días del Santo Patrón, u otras fiestas sagradas o profanas. Dos grupos de danzantes (de seis a veinticuatro), jerárquicamente ordenados, realizan una acción dramática, cuya característica es el esquema fijo de tres partes: desafíos (o embajadas) —gran batalla (en que la parte pagana es vencida)— desenlace, el cual comprende el bautismo o la muerte de los vencidos, y a veces, el destino de su «leader», el rey moro4. Variantes del esquema pueden ser: una emboscada (trazada por los moros) o el cautiverio de algunos cristianos que más tarde serán liberados. También pueden ocurrir el combate por un castillo y el robo de una santa imagen. Las alusiones históricas en las danzas están diluidas y pueden referirse sólo a los nombres de los protagonistas. Los paganos son «moros» «turcos» o «africanos»; los cristianos: «castellanos» o «romanos».(..."


Na recensão do livro "Moros y Cristianos : representaciones del otro en las fiestas del Mediterráneo occidental", org. Marlène Albert-Llorca e José Antonio González Alcantud,)Granada, 2003), escreve Bernard Juillerat, na revista l'Homme (nº 170, 2004):

"(...)Les combats entre maures et chrétiens apparaissent au XVe siècle dans les fêtes de cour pour se populariser dès le XVIIIe siècle, alors que le XXe voit de nombreuses fêtes renaître de l’oubli. Simultanément, sous le double effet de l’héritage d’une tradition lettrée et, surtout, du travail des érudits locaux, les textes furent remaniés et fixés par écrit ; aujourd’hui la plupart sont disponibles, voire publiés. La dualité est évidemment centrale dans ce thème scénique où les batailles sont précédées d’embajadas, c’est-à-dire d’échanges diplomatiques, bien que les pièces ne réactualisent pas, à quelques exceptions près, un événement historique particulier. Les maures sont plutôt l’incarnation d’une altérité assimilée aussi bien aux Indiens dans les versions d’Amérique latine qu’aux Français de la conquête napoléonienne en Espagne, ou même aux républicains de la guerre civile. L’opposition sous-jacente est celle du Bien et du Mal, et la référence absolue reste le catholicisme auquel les moros de la scène populaire, d’abord triomphants puis vaincus, finissent par se convertir sous les auspices du saint patron ou de la Vierge locale. Quoique l’ambivalence de la figure du maure trouve son origine dans le second romancero, les représentations de Moros y Cristianos relèvent davantage du «bricolage culturel» que d’une tradition ancienne fidèlement transmise.(...)"

(neste ponto, foi corrigida a autoria da recensão que se encontrava erradamente atribuída)

Finalmente, no artigo "Charlemagne Roi du Congo - Notes sur la Présence Caroligienne dans la Culture Populaire Brésilienne", anota a autora, Marlyse Meyer:


"(...) Le jeu "Chrétiens-Maures" dont j'ai esquissé un modèle brésilien s’étend à toute l'Amérique ibérique : "Il n'y a pas de divertissement populaire qui témoigne le mieux de l'unité fondamentale de la culture hispanique que les fêtes de Moros y Cristianos, car on les retrouve, avec beaucoup d'éléments communs, autant au Portugal qu'au Mexique, qu’en Andalousie, qu'en Galice, qu'au Brésil, ou au Pérou" (Ricard 1958 : 875). R. Ricard (ibid.) distingue deux types de jeux : "le type 'croisade' ou 'reconquête', qui est la lutte autour d'un château-fort dressé au milieu d'une place et finira par être pris d'assaut. Et le type 'Maures sur le rivage', où le château ne figure pas : les Chrétiens s'unissent pour repousser un débarquement, évocation des attaques barbaresques sur les côtes espagnoles". Les antécédents historiques du jeu sont nombreux. R. Ricard rappelle les croisades, la conquête et l'occupation de la péninsule Ibérique par les Maures, les razzia barbaresques. Ajoutons la bataille de Lépante, évoquée par Teofilo Braga (1886) et Mario de Andrade (1959) (...)".

[Crédito da gravura: um dos "Die Moriskentänzer", de Erasmus Grasser)

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